Cours de français
フランス語講座


• film de 2002 de Francis Veber avec Gérard Depardieu et Jean Reno


Scène 01    « il y a quelqu' un qui met des billets de 5 000 yens dans une machine à compter les billets… 
il y en a 129… soudain, il y a un homme armé [Quentin] qui entre dans la pièce… c' est un bureau de change où travaillent deux employés, deux hommes »

Quentin :         Les mains en l' air tout le monde, c' est un hold-up
                        le fric vite !
                        c' est quoi ça ?
employé 1 :     des yens monsieur
Quentin :         je veux pas d' argent chinois, moi
employé 1 :     c' est pas chinois, c' est japonais
                        le taux est intéressant, regardez...
Quentin :         rien à foutre, je veux des euros
                        des euros français !
employé 1 :     j' en avais tout à l' heure, mais les Japonais m' ont tout pris
Quentin :         ils vous ont braqués ?
employé 2 :     mais non, ils ont changé leurs yens
Quentin :         merde alors
                        mais où je peux les changer moi, vos yens ?
                        tu peux pas me les changer, toi ?
employé 2 :     moi, j' ai du sterling et du dollar canadien
Quentin :         qu' est-ce que c' est que cette boite bordel ?
employés :      un bureau de change monsieur
Quentin :         ah, j' aurais dû braquer une banque putain
employé 1 :     hé ben, allez-y... il y en a une au coin de la rue, là
Quentin :         une petite agence ?
employé 2 :     oh oui, mais sérieuse, hein
                        la BFC

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Scène 02    « Quentin entre dans la banque que les deux employés du bureau de change lui ont conseillée pour la braquer… il y a quatre employés : deux femmes et deux hommes »

Quentin :         les mains en l' air tout le monde, c' est un hold-up


    « la police arrive, mais Quentin est déjà parti… un employé leur montre par où il est parti »


employé :         il est parti par là, vers le multiplex
la caissière :     monsieur, s' il vous plait
un contrôleur : monsieur, s' il vous plait

    « Quentin est entré dans une salle de cinéma où ils passent "L'âge de glace"… il y a beaucoup d' enfants et Quentin s' assoit au milieu
    d' eux et commence à rire en regardant le film… les policiers viennent l' arrêter… ils l' emmènent et Quentin se laisse faire »

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Scène 03    « Quentin est en prison et il entre dans une cellule où il y a déjà un homme qui est en train de manger des biscuits…
et qui n' a pas très envie de parler »

Quentin :         salut !… je m' appelle Quentin, je suis de Montargis
                        tu manges ?
le détenu 1 :    non, je suis en train de chier
Quentin :         elle est bonne celle-là !
                        c' est des petits beurres ?
le détenu 1 :    qu' est-ce que tu me veux, toi ?
Quentin :         moi, je demande si c' est des petits beurres, mais… c' est sûrement des petits beurres, oui
                        tu manges toujours du même côté ?
le détenu 1 :    tu vas m' emmerder longtemps ?
Quentin :         non, je te demande ça parce que tu as peut-être mal aux dents du côté gauche et c' est pour ça que tu manges à droite
                        j' ai connu un type, il s' appelait Michaud ou Michelet, je sais pas un nom comme ça, quoi
le détenu 1 :    ferme ta gueule, je voudrais manger tranquille
Quentin :         non, vas-y vas-y mange, ça me gêne pas
                        le type, là... Michaud ou Michelet ou michalaud… enfin, je sais pas… il était comme toi, il avait toujours une grosse joue
                        à gauche… je me marrais, je lui disais « tu ressembles à un cul, mais tu as qu' une fesse »
le détenu 1 :    tu continues, je te casse la tête !
Quentin :         bon d' accord, d' accord...
                        "n' a qu' une fesse", je l' appelais… il faisait du bruit en mangeant comme toi… une vraie pelleteuse le mec… je lui disais :
                        « hé,  "n' a qu' une fesse", tu bouffes comme une pelleteuse »

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Scène 04     « il y a une sonnerie qui résonne dans la prisons et des policiers accourent »

un gardien :     encore lui ! ah, le con !
                        dépêche-toi, ouvre !

        « Quentin a terrassé l' autre homme »

Quentin :         je comprends pas… on bavardait tranquillement et puis, il m' a sauté dessus
le directeur :    on peut pas le garder là indéfiniment
le gardien :      je sais bien, mais j' ai pas de cellule individuelle et chaque fois que je le mets avec un autre détenu...
le directeur :    il y a peut-être un moyen de s' en débarrasser...